Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Gallops among the stars
26 janvier 2015

Extrait de mon roman en exclusivité!

Hello les amis!

1600486

Aujourd'hui, je vous propose une offre que vous ne verrez pas souvent : un petit bout de mon roman - enfin d'une de mes nombreuses histoires-!

J'ai déjà sûrement dit que j'en écrivais un, et bien maintenant, vous pouvez le découvrir.

Bon, derrière ce geste de générosité se cache quelque chose, vous vous en doutez, non?

S'il vous plait, commentez, donnez votre avis, même si vous n'aimez pas!

J'accepte TOUS les commentaires!

Je ne vous met pas le début, puisqu'il change sans cesse. Alors voilà un morceau du début du milieu ( voilà l'explication la plus claire du monde).

 

Pour que vous compreniez, voilà quelques éléments :

Résumé :

Cindy, jeune fille de 17ans, voit soudain sa vie basculer quand elle se rend compte - enfin, qu'un garçon qu'elle trouve magnifique lui exlique - qu'elle est une fée angélique, une race de fées que les humains appellent les "anges". Et, qu'en plus de ça, elle est la fille non pas des humains qu'elle a toujours appellé "papa" et "maman" mais celle du roi et de la reine... d'un royaume au nom bizarre, sur une planète encore plus bizarre. Accompagnée de sa gardienne et meilleure amie, Angelina, une fée au comportement changeant, et d'un jeune homme, Julien, soit-disant son guide, au lourd passé, elle sera emportée dans l'étrange ballet des émotions et connaîtra la joie, le bonheur, l'amour, mais aussi le désespoir, l'impuissance, la mort, dans une guerre sans pitié.

 

Complément d'information :

Les fées sont persuadées que Julien est un démon. Ce que Cindy ne croit pas du tout.

En fin d'après-midi, la jeune fée, qui s'ennuie, décide d'explorer le château...

Et enfin, l'histoire!

 

 

- Julien?

 

Cindy, les mains innocemment croisées dans son dos, attendait que le jeune homme vienne lui ouvrir. Elle attendit plusieurs minutes avant de toquer. Et encore quelques minutes avant d'ouvrir brusquement la porte. Et de visiter les appartement de son meilleur ami. Vides. Elle soupira. Elle n'avait rien à faire, Angelina était en séjour sur Terre, et son guide était le seul avec qui elle pouvait parler librement. Et il n'était pas là. Tant pis, elle visiterai l'immense château seule. Elle entreprit d'ouvrir toutes les portes de toutes les salles de tous les couloirs. Découvrit des salles d'audiences, interrompit des discussions, s'attirant des regards indignés, mais elle ne s'amusait pas vraiment, seule. Elle ne pouvait faire des blagues qu'à elle-même. Et c'était beaucoup moins marrant.

 

Étonnement, elle ne croisa pas grand monde. Elle était pourtant sûre que ce matin, le château était envahit de conversations.

 

Elle arriva devant une porte plus discrète que les autres (enfin, pas vraiment discrète-discrète, mais sans dorures, pierreries, sculptures et j'en passe), et s'immobilisa devant. La cruauté d'un unique slogan sortant de derrière les portes l'envahit.

 

-A mort ! A mort ! A mort !

 

Les fées, prétendues si pures et gentilles, voulant mettre à mort un être vivant? Quel qu'il soit, la jeune princesse ne pouvait pas laisser passer ça. Elle détestait la mort, et encore plus quand elle n'était pas naturelle. Les êtres vivants ne devait pas s’entre-tuer. D'autant plus qu'il semblait y avoir du monde, dans cette salle. Elle respira à fond, et poussa les lourdes portes.

 

Si elle n'était pas portée par le désir de justice, elle se serait proprement effondrée par terre. Sa surprise fut si grande qu'elle manqua de se retrouver sur les fesses. Non seulement presque tout son peuple voulait assassiner quelqu'un, mais en plus, elle connaissait ce quelqu'un. Le jeune homme, à genoux, enchaîné, les vêtements en lambeaux après des coups de fouet ou pire, n'était autre que Julien.

 

Un grondement monta des tréfonds de sa gorge. Son visage se figea dans une expression très, mais alors très en colère. Ses ailes se déployèrent au maximum. Mais même sans ça, on l'aurait remarquée.

 

-Qu'est ce que vous êtes en train de faire, hurla-t-elle? Expliquez-vous! TOUT DE SUITE!

 

Sa magie blanche, d'ordinaire si réconfortante, devint menaçante. Mais personne ne parla. Furieuse, la princesse désigna un homme qui venait de sortir une dague, désirant sûrement en finir vite avec son captif pendant que la princesse avait le dos tourné.

 

-Toi!

 

Le pauvre homme sursauta et lâcha son arme.

 

-Je... Je peux tout vous expliquer...

 

-Alors fait le tout de suite, gronda-t-elle.

 

-Ce...ce...c'est un démon et... pour votre sécurité et... celle de Ses... Ses Ma...ses ma-ma...

 

-Ses Mama quoi? Explique-toi et vite, ou tu vas finir en chair à canon!

 

-Ses Majestés! C'est un tueur il faut le... le... le tuer! C'est un danger pour n...no...notre race... quand vous avez le dos tourné... Pouf!

 

-Pouf? Mais c'est vous qui allez faire pouf!

 

Et elle lâcha sa magie. Ses interlocuteurs, terrifiés, ne finirent pas en tas fumant sur le sol, bien que Cindy aurait adoré, mais en... espèce de dindons multicolores, gloussant à qui mieux-mieux. Ce qui était parfaitement et horriblement humiliant.

 

La princesse se fraya un chemin entre les bestioles, les repoussant du pied quand il le fallait. Elle arriva devant son meilleur ami.

 

-Julien...

 

Il s'était affalé face contre terre, maintenant que plus personne ne le retenait. Ses mains était impitoyablement attachées, les liens serrés tellement fort qu'ils empêchaient la circulation du sang. Sous les restes de son tee-shirt, son dos était lacéré de coups de fouet, de chaîne et de magie corrosive. Ce qu'il lui restait de sang suintait, alors qu'une flaque avait commencée à se former sur le sol de marbre froid. Le jeune homme suait à grosses gouttes, le visage figé dans une expression de douleur intense, les cheveux collés contre son visage, par la sueur et le sang.

 

Cindy brisa les liens des mains de son ami par magie. Celles-ci retombèrent mollement. Elle passa ses paumes sur le dos torturé de Julien, qui gémit. Malgré tout, elle referma ses plaies, visibles comme invisibles, tandis que le jeune homme sombrait dans l'inconscience. Elle ressuya le sang et la sueur avec délicatesse grâce à une serviette apparue à ses pieds. Elle massa les mains et les poignets de son ami, découvrant la fine ossature brisée, faisant lentement revenir le sang.

 

Tout ça les larmes au yeux.

 

Une fois son travail accompli, elle se releva, et fit flotter le corps inanimé du jeune homme derrière elle. Les... dindons se pressaient vers les portes, tentant sans succès de les ouvrir. Elle les repoussa d'un jet de magie et sortit. Elle referma, à clefs, les portes. Aucun dindon, aussi futé soit-il, n'arriverait à l'ouvrir. Elle ne pouvait pas tuer les personnes à l'intérieur, même si ils le méritaient, pour la simple et bonne raison que c'était des êtres vivants, son peuple qui plus est, et qu'il était hors de questions qu'elle soit traitée comme une assassine en rendant justice. Elle partit en faisant voler théâtralement sa cape.

 

Enfin, elle libéra sa colère. Son hurlement, accompagné d'un trop-plein de magie, fit trembler tout le château et au-delà, se fissurer les murs et briser les fenêtres à des kilomètres à la ronde. Elle était très en colère. Les lumières du château, pourtant magiques, clignotèrent. Elle était vraiment très, très en colère. Un statue explosa carrément sur son passage. Très, très, très en colère. Un serviteur curieux s'effaça devant la princesse. Pas question qu'il risque sa peau. Les filles en colère, très peu pour lui.

 

Cindy, jugeant trop risqué de déposer son ami à l'infirmerie du château avec ces assassins, et ne voulant pas violer l'intimité du jeune homme, même inconscient, se dirigea vers ses propres appartements, et déposa son ami sur son lit à la parure rose. Elle s'assit sur le bord de son sommier et caressa ses cheveux noirs, inquiète. La luminosité baissa, elle fit apparaître un boule de lumière. Puis, fatiguée, elle s'endormit, bien contre son grès.

 

 

 

*

 

*         *

 

 

 

Julien se réveilla avec un mal de tête horrible. Il essaya de se souvenir de ce qu'il faisait dans un lit, sans tee-shirt, avec une belle jeune femme endormie à ses côtés. Il n'avait quand même pas...

 

Soudain, tout afflua dans sa tête, tous ces horribles souvenirs d'avant qu'il ne perde conscience. Avant de sombrer, il avait entendu une voix. Et des dindons aussi, mais il était sûrement en train de délirer à ce moment là. Il avait cru arriver au paradis, avec un ange qui faisait taire la douleur. Maintenant, il se rendait compte qu'il était toujours vivant, et que cet ange n'était autre que la douce et innocente Cindy. Qui avait vu ses horribles blessures. Son sang. La cruauté de ses tortionnaires. Mais qui ne s'était pas enfuie en courant. Elle l'avait protégé, puisqu'il était en vie. Elle l'avait soigné, puisqu'il ne sentait plus la brûlure de sa chair à vif.

 

La tendresse envahit son cœur. Il embrassa le front de son amie endormie.

 

-Merci.

 

Elle bougea légèrement dans son sommeil, et il voulut la laisser tranquille. Il se leva, non sans que sa tête ne lui lance, et déposa les couvertures roses sur le corps frêle de la jeune fille. Et bailla. Ce n'était pas parce qu'il était évanouit qu'il dormait. Quelques heures de sommeil encore ne lui feraient pas de mal. Il referma la porte de la chambre et se trouva un canapé confortable. Trop fatigué pour aller dans ses appartements. En plus, si son amie ne l'y avait pas déposé, c'est que c'était plus sécurisé pour lui ici.

 

Il s'endormit.

 

Quand il se réveilla de nouveau, une bonne odeur de chocolat chaud empli ses narines. Il se leva doucement, mais son mal de tête avait disparu.

 

-Bonjour, lança la voix joyeuse d'une certaine princesse blonde.

 

-Salut.

 

Il se retourna. Son amie lui souriait, habillée d'un short et d'un haut de pyjama orange. Elle était incroyablement sexy, ses fins cheveux blonds emmêlés, son haut décolleté tombant sur son épaule, ses pieds nus frôlant le plancher tandis qu'elle s'avançait avec grâce vers lui. Elle s'assit sur le canapé et son visage prit une expression inquiète. Elle repoussa une mèche rebelle du jeune homme qui ne put s'empêcher de rougir un peu.

 

-Ça va?

 

-Maintenant, oui.

 

Rassurée, elle se leva. A présent, elle pouvait le disputer.

 

-Tu m'as fait une de ses peurs! Non mais tu te rends compte! Ils voulaient te tuer! Tu... Tu ne bougeais pas! Oh, j'ai eu si peur!

 

Elle cacha son visage dans ses mains, le temps de reprendre une contenance.

 

-Et quand je me suis réveillée, tu n'étais plus dans mon lit! C'est...

 

Elle plaqua les mains contre sa bouche, honteuse de ce qu'elle venait de dire. «Tu n'étais plus dans mon lit»?

 

Julien, lui, tourna la situation à son avantage.

 

-Pourquoi, tu aurais voulu que...

 

-Oh, ça vas, hein, tais-toi! Tu sais très bien ce que je voulais dire, le coupa-t-elle.

 

-Mais bien sûr, ma chérie!

 

Elle lui lança la première chose qui lui tomba sous la main. Coup de chance, c'était un coussin. Il se mit à rire. Qu'est-ce que ça faisait du bien d'être en vie!

 

Cindy, elle, le regarda avec méfiance avant de se mettre à rire avec lui. Ils évacuèrent le stress ensemble. Jusqu'à ce que le ventre du jeune homme ne se mette à gargouiller.

 

-Pff! Tu as faim, le malade?

 

-Oui, ma chérie.

 

Elle lui tira la langue, en un geste terriblement enfantin et terriblement craquant. Et partit en cuisine chercher les chocolats chaud. Du moins, c'est ce que Julien pensait. En fait, c'était surtout pour cacher son trouble et la rougeur qui montait à ses joues que Cindy était partie. Qu'il l'appelle ma chérie, malgré sa réaction, lui faisait terriblement plaisir. Elle s’appuya un instant contre le mur pour s'empêcher de trembler, puis souleva le plateau du petit déjeuner d'une main, à hauteur de son épaule. Et, malgré sa grâce et sa délicatesse apparentes, elle déposa le plateau-déjeuner bruyamment.

 

-A table.

 

Elle s'assit sans un regard pour son ami. Il sourit et s'assit à ses côtés.

 

Trois tartines de confiture plus tard, Cindy reposa son dos sur le dossier de son siège. Julien lui enfonça un doigt dans le ventre.

 

-Et ton régime, alors?

 

-Ah ah. Très drôle. C'est plutôt toi qui a besoin d'un régime.

 

-Je n'y peux rien si je suis musclé!

 

-Toi, musclé?

 

-Tes yeux sont en panne?

 

Effectivement, il était torse nu devant elle. Et il n'était pas gros, mais musclé. Enfin, il avait de sacrés abdos, quoi. La jeune fille se cacha derrière ses cheveux, pour ne pas qu'il voit ses joues rougir.

 

Voilàààààààààà!

Lâchez vos coms please!

 

Publicité
Commentaires
I
Oooooooooooo! j'adore! on dirait un vrai roman, je ne vois pas pourquoi il ne serait pas publié!^^ <br /> <br /> ton style est vraiment bien, ça me fait penser à Tara Duncan, tu connais? franchement, BRAVO!!!!!!
Gallops among the stars
Publicité
Archives
Visiteurs
Depuis la création 4 839
Publicité